Le même parfum peut, en fonction de son succès, du temps qui passe, changer de forme de flacons, avoir des étiquettes qui varient ou encore prendre place dans des écrins ou coffrets.
Du flacon à parfum au flacons de parfum
Sans faire un cours d’histoire de l’art, les alchimistes qui mettaient au point des parfums se préoccupaient peu du contenant.
On parlait plus de « cave à parfum », sorte de coffret en bois servant à conserver les flacons à l’abri de la lumière et limitant la dispersion de la fragrance.
Le contenant en verre étant fragile et plus ou moins rare, l’alchimiste préparait sa formule et remplissait les fioles à sa disposition.
L’aristocratie, puis les bourgeois ce sont mis à posséder des flacons à parfum (en verre ou en cristal) qui pouvaient être empli de fragrance autant de fois que son propriétaire le demandait.
Aujourd’hui, un parfum doit séduire en répondant à l’un des vœux fait par Monsieur François Coty, c’est-à-dire qu’un parfum doit autant séduire par la vue que par la délicatesse de ses effluves.
C’est pourquoi, de la collaboration entre René Lalique et François Coty naitront de véritable objet de collection autour du flaconnage.
La démocratisation de la consommation de parfum à travers le monde fait qu’aujourd’hui, les contraintes techniques de la verrerie sont parfois repoussées
(3 photos + 3 textes : flacon, coffret, boitage…)
